Il était une fois le progrès
24 > 28 mai 2023
Le progrès fait partie de ces catégories qui ont l’apparence de l’évidence et nous finirions presque par croire qu’il est universel. Doté d’une image couramment positive, il renvoie à l’idée de croissance, d’amélioration, de marche en avant. Nous encourageons ainsi chacun à progresser, nous espérons dans les progrès de la science, et le progrès social constitue l’un des moteurs essentiels de nos représentations politiques. Mais ce qui est un progrès pour les un·es l’est-il aussi pour les autres ? Ce qui semble un progrès aujourd’hui le sera-t-il encore aux yeux des générations de demain ? Et comment mesure-t-on le progrès, selon quelles valeurs et quels critères ? D’ailleurs, toutes les sociétés ont-elles pensé leur histoire et leur devenir de la sorte ?
Ces questions se font d’autant plus pressantes au moment où les conséquences des progrès techniques apparaissent plus souvent néfastes que bénéfiques. Tout en revendiquant le progrès de l’humanité, dans la construction des sociétés comme dans le rapport au vivant, il convient justement d’interroger cette notion en profondeur.
En parcourant les différentes façons dont les sociétés ont pensé ou non le progrès, l’évolution, la croissance et les découvertes, L’histoire à venir cherchera pour sa sixième édition (24-28 mai 2023) à explorer les différentes facettes (scientifiques, techniques, sociales, politiques, culturelles…) de la notion de progrès, à travers le temps et l’espace.
Nos deux thématiques pérennes « Histoire et démocratie » et « Écrire l’histoire », ainsi que des rencontres autour des ouvrages qui ont marqué l’année éditoriale, éclaireront les débats actuels en histoire et en sciences sociales.
Découvrez le programme