Les régimes dictatoriaux ont tous recours, dans leur processus de légitimation, à l’histoire et n’hésitent pas à construire des récits spécifiques. Qu’il se prétende national, impérial, ou supranational, ce métarécit est le résultat d’une instrumentalisation de l’histoire qui produit de nouvelles catégories du passé auxquelles le citoyen a bien du mal à échapper.