Le savoir historique sur l’Afrique constitué entre la fin du XIXe siècle et les indépendances est souvent considéré comme une navrante science coloniale. Et de fait, il possédait des ressorts idéologiques puissants dont les aspects colonialistes ont été mis en lumière. Mais cette historiographie est plus riche qu’on ne pourrait le penser. On a alors dévoilé des pans du passé africain, recueilli des sources, découvert des vestiges archéologiques. L’intervention invite donc à ouvrir les ouvrages entassés sur les rayonnages poussiéreux de cette vieille « bibliothèque coloniale ».