Conférence

Les humanités doivent-elles être comptées, comme l’eau que nous consommons ou l’air que nous respirons, parmi les « biens communs » ? La question se pose, non seulement au regard des politiques de l’enseignement et de la recherche actuellement à l’œuvre dans le monde, mais aussi au regard d’une longue tradition, venue des Lumières, qui considère l’apprentissage universel des langues anciennes comme inutile, voire dangereux. Répondre à cette question conduira ainsi à interroger le lien séculaire qui unit langues anciennes et humanités, et, plus généralement, langues étrangères et humanités.